6 avr. 2016




De mère pour mère – Une mère prête à écouter 

Comme j’avais dis dans le post antérieur, mon fils était trop stressé, un enfant nerveux, gâté, que vous voyez parfois et puis pensez:
« Cette mère n’éduque pas son fils » ou « mon fils ne ferait jamais cela ».Je le pensais aussi, et des années plus tard, j’étais cette mère.
Je peux vous dire que j’ai tout essayée, pendant des années… Jusqu’au moment que je me suis assise!  C’est ça même, je me suis assise en ne sachant pas quoi faire d’autre, une seule chose j’ai demandée  » Seigneur, aide-moi!
A ce moment je l’observais pendant qu’il roulait par terre, en criant et se débattant, quelque temps après il s’arrêté et m’a vu, assis par terre en attente pour lui. Il y a eu un silence, ma réaction attiré son attention, minutes après j’ai dis  » Gabi, je suis ici pour t’écouter, tu n’a pas besoin de crier et ne pas se précipiter, je serais ici! » Et nous restons là, nos deux par terre et en silence, par un bon moment. Il s’assit, je me suis assise, je souris et je lui dis à nouveau : « tu n’a pas besoin de crier et ni se jeter par terre, je suis ici pour t’écouter ». Calmement, en parlant doucement et lui montrant qu’il n’y avait rien de plus important à faire, sauf l’entendre.
Il y a eu ce jour dans ma maison la marque d’une communion entre lui et moi, depuis j’établi dans ma vie le suivant « calme-toi je suis ici pour t’écouter » et cela a fait tout la différence, en disant cette phrase mon fils se calmait, il avait la paix et le temps pour s’organiser et sentir-se à l’aise pour s’exprimer, sans pression!
J’ai compris en le regardant qu’il n’arrivait pas à m’expliquer ce qu’il voulait, et l’insécurité que je lui montrais en ne pas arriver contrôler la situation, lui frustré encore plus, et sa réaction pour me montrer qu’il n’était pas bien c’était de crier et se jeter par terre, comme une façon de demander le secours!!! Attends!! Ce n’est pas comme ça!!! Ce n’est pas ça que je veux! Tu peux m’entendre??
C’étais pour moi un entraînement, au milieu de la tourmente respirer profondément, m’assoir et d’abord me contrôler, afin de le transmettre l’assurance, puis attendre patiemment avec un regard calme et un sourire affectueux environ 20, 30 minutes jusqu’à ce qu’il puisse demander  » un simple chocolat » ou raconter un épisode qu’est arrivé à l’école par exemple. Quelque chose simple, mais qu’amené à mon fils l’assurance que j’étais là pour l’entendre, que cela était important pour moi. Gabi s’est épanoui dans ces immenses minutes d’attente, je l’ai vu plus confiante, parler avec enthousiasme, heureux et plus proche de moi.
Malheureusement, aujourd’hui les mères sont souvent très occupées pour arrêter et écouter, c’est pourquoi les enfants deviennent agressives comme un moyen d’exprimer la douleur d’être ignorés, ils cherchent hors de la maison combler ce manque d’attention et souvent ils trouvent dans les mauvaises personnes.
Chères mamans, que nous puissions être la personne en qui nos enfants ont le plaisir d’être proche parce qu’ils se confient et ils sont sûrs que nous aurons toujours le temps de les écouter, peu importe quand et où.
« Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère; » Jacques 1 :19
Avec amour
Josi
Blog Viviane Freitas

28 mars 2016


Qu’est-ce que le sacrifice d’Anne a fait dans la vie de Samuel?

Afin de comprendre mieux l’importance du fils ainé, je vous le dis que jusqu’à aujourd’hui en Israël c’est ainsi. Une fois, avant d’être mère, on m’a posé la question: « Vous n’avez pas encore d’enfant? », et lorsque j’ai répondu ne pas avoir d’enfant, j’ai entendu de suite: « Ah! La pauvre, elle n’est pas encore bénie ». 
Avoir « un enfant » jusqu’à aujourd’hui c’est un signe de bénédiction en Israël; ils en ont de trois à quatre enfants en presque toutes les familles. 
Parmi les Arabes, le nom du père change après la naissance du premier-né homme, par exemple: dans le cas de Gustave, il deviendrait « Le Père de Gabriel » (Abu Gabriel), un honneur, de cette façon, tous savent qu’il a déjà été béni, c’est-à-dire, qu’il a un fils (ce n’est pas pareil avec une fille). La descendance et le premier-né c’est quelque chose de très important ici.
Mais ce que j’aimerais vous parler, c’est au sujet de l’exemple d’Anne. 
« Et toutes les années il en était ainsi. Chaque fois qu’Anne montait à la maison de l’Eternel, Peninna la mortifiait de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait point. » 1 Samuel 1:7
Voyons que lorsque nous nous lamentons et nous sommes dans les « sentiments », nous cessons de vivre par la foi. C’était ainsi avec Anne, pendant des années elle s’est lamenté uniquement, elle est resté troublée dans son esprit et sa tristesse fut si grande qui l’empêchait de manger. Pendant cela, rien n’a changé. 
Mais lorsqu’elle s’est « déversé » devant Dieu et fait un voeu avec Lui, tout a changé! À le même instant, elle avait une telle certitude qu’elle deviendrait maman que son semblant a changée. Elle est partie, a mangé et a adoré à Dieu au milieu de la nuit. Et le miracle s’est produit! 
Anne a été fidèle, elle a remis entre les mains de Dieu non seulement Samuel, mais aussi trois veaux, de la farine, et du vin, ceci dit, Anne est allée au-delà et elle a fait un sacrifice parfait. 
Avez-vous déjà imaginé, vous demandez un fils que vous avez désiré tant, pendant d’années et lorsqu’il naît, vous le remettez à Dieu et vous restez de nouveau sans enfant? 
Samuel était encore très petit lorsqu’elle lui a donné et elle le voyait à peine une fois par an. Quel courage, n’est-ce pas? 
Maintenant, observez le résultat de tout cela: 
  • Samuel est devenu un des plus grands prophètes de la Bible, il a oint les Rois Saúl et David, il a servi à Dieu fidèle jusqu’à la fin;
  • Anne a remis un fils à Dieu et ensuite elle est devenue maman de cinq autres enfants;
  • Ce fut le sacrifice d’Anne qui a transformé Samuel l’un des plus grands prophètes cités dans la parole de Dieu; il existe deux livres dans la Bible avec son nom et jusqu’à aujourd’hui il est rappelé comme quelqu’un d’exemple et de respect. 
Chère maman, quelle leçon! Si nous voulons voir la gloire de Dieu dans la vie de nos enfants, cela ne sert à rien de se lamenter. Nous devons être prêtes à sacrifier pour eux, car notre sacrifice parfait mènera nos enfants à être des serviteurs de l’Éternel et ramènera la flamme de Dieu jusqu’à eux en faisant toute la différence. 
Que nous puissions dès aujourd’hui nous préparer pour ce parfait sacrifice et que nous fassions comme Anne, qu’à travers son corps a engendré Samuel « homme » et à travers son parfait sacrifice a engendré Samuel « Le Prophète ».
Que nous soyons « Anne » d’aujourd’hui.
Blog Viviane Freitas